Témoignage métaphorique – Salon de printemps 2020

Interview de Jean-François RAVAUX

Jean-François, ce salon de printemps, c’était comme quoi pour toi ?

C’était comme un numéro de funambule réussi.

Et quand c’est un numéro de funambule réussi, qui est le funambule ?

Il y en avait plusieurs en fait : c’était d’un côté de l’écran les organisateurs et de l’autre côté de l’écran ceux qui vivaient cette expérience.

Et y atil autre chose à ce propos ?

Oui, c’était un jeu d’équilibre entre la technique et le Clean.

Et avec quoi repars-tu de ce salon ?

J’ai appris des choses, j’en ai testé d’autres, j’ai revu des gens que j’avais rencontrés. C’est très satisfaisant. Et puis je repars avec la conviction qu’on peut faire du Clean en visio. Je suis un partisan du présentiel qui permet bien sûr de montrer, de bouger, de parler avec les mains. Mais cette expérience m’a appris que le Clean Language fonctionne à distance, y compris avec des inconnus ; qu’il y a moyen de se dire des choses et de partager ses métaphores. Et enfin, ce salon de printemps m’a mis dans une dynamique nouvelle pour pratiquer le Clean.

Le Clean Language, pour toi c’est comme quoi ?

C’est comme une ouverture.

Et quel genre d’ouverture est cette ouverture ?

C’est un accès à autre chose.

Et c’est comme quoi cette ouverture quand c’est un accès à autre chose ? C’est comme un cadre de fenêtre suspendu dans le paysage.

Et y a-t-il autre chose ?

C’est un cadre blanc, d’un seul battant que tu peux ouvrir ou pas… Et derrière, c’est le même paysage mais en même temps quelque chose est différent, de l’ordre de l’air, de l’énergie, la respiration.

Pour conclure je tire mon chapeau aux organisateurs c’était un gros boulot et sans doute beaucoup d’apprentissages pour eux.

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