Mon ancrage dans le Clean by Chloé Nortier

Par Chloé Nortier (LinkedIn).

Après 15 ans à travailler dans le consulting technique et la gestion de projet, j’avais développé une approche très orientée conseil et focalisée objectif. Mon intérêt pour la gestion des hommes et des dynamiques d’équipe m’a amenée à changer d’orientation et à me convertir au coaching.

J’ai donc suivi une formation certifiante de coach, puis une formation de coaching d’équipe. J’avais tous les outils en main, et pourtant je sentais bien que quelque chose ne collait pas dans ma pratique balbutiante. J’avais beaucoup de mal à me mettre complétement au service de mes clients et à ne pas laisser resurgir la manager, la conseillère. Je me suis alors inscrite dans une formation de Clean.

En dehors d’un outil extrêmement puissant, mais dur et long à maitriser, j’ai acquis une posture. Une posture acquise à partir de la pratique des questions du clean langage très épuré, mais également dans la place laissée à l’espace et au temps qui sont des facilitateurs extraordinaires. Une posture acquise également en immersion lors de la formation, car le meilleur moyen de comprendre la posture de Clean et ses bienfaits, c’est pour moi de la vivre en tant que client.

Clean is not easy

Il y a un peu moins de 2 ans je commençais une formation Clean Coaching, une approche à laquelle ma formatrice m’avait fait goûter lors de ma certification de coaching. Cet outil était fait pour moi. Je venais de l’improvisation théâtrale. La métaphore était mon univers, et ma grande sensibilité me permettait de bien sentir les émotions. Le Clean Language était le complément idéal pour capitaliser sur les approches. 12 jours de formation sur 6 mois, des heures d’entrainements et un travail en parallèle sur les processus à partir du livre de Penny et James…. Ça y est j’étais certifiée en Clean !

Un an après, le Clean Space et le Six sont des outils que j’emploie régulièrement. Le Clean Language, je l’utilise occasionnellement… principalement la visualisation des émotions dans le corps.

Et puis arrive dans ma boîte aux lettres mail une invitation à l’université d’été du Clean. Avide d’échanger avec des pairs sur ce superbe outil qu’est le Clean , je m’inscris.

Consciente que je n’ai pas fait de pratique de Clean Language en séances complètes, je me remets au travail. Penny et James sur ma table de chevet et un agenda bien rempli de séances d’entrainement avec des anciens clients et des collègues coachs.

Les personnes qui se sont prêtées au jeu sont ravies. Elles font des ‘bonds en avant’, des ‘prises de conscience délirante’. Moi de mon côté, je fais aussi mes découvertes. La découverte des symboles, des ressources, des relations et de tous les principes du clean, ainsi que la découverte de la complexité que cela représente de naviguer dans le paysage métaphorique de son client au cours de son émergence, tout en gardant le recul et la capacité d’analyse nécessaire à voir se dégager les schémas. Une vraie leçon d’humilité.

Et puis je pars deux jours à l’université d’été. Une journée en tant que cliente, une journée en tant que facilitateur. Et là je rencontre le «core groupe», ceux qui se sont formés aux côtés de David Grove. Et là je prends conscience du chemin parcouru, mais surtout de celui qui reste à parcourir.

Vous qui me lisez et qui vous dites «moi, pas de problème, j’ai bien vu les symboles, les relations, les schémas, et puis la preuve, regardez ça marche avec les clients…», j’étais comme vous il y a un an. Depuis, je suis passée dans la machine à laver de l’université d’été, le programme a été très chaud, l’essorage puissant et je ne suis pas encore complètement sèche… j’espère juste un peu plus clean !

Partager cette publication