Et si vous deviez définir le Clean Language en 6 principes

Les 10, 11 et 12 novembre 2017 s’est tenu le meeting annuel organisé par Jennifer de Gandt à La Bouvetière. Lors de ce séminaire de trois jours nous révisons nos pratiques et travaillons ensemble afin de partager nos avancées et nos découvertes au sujet des techniques du Clean Language et des nombreux champs d’application que nous explorons au cours de l’année.

Une des questions que nous nous sommes posés était « Quels seraient les 6 principes sur lesquels reposent le Clean Language ? ». Les échangent ont été tellement riches que nous n’avons pas encore pu en faire une synthèse. Voici cependant quelques idées concernant le Clean Language que nous pouvons partager.

Dans sa structure la plus simple un facilitateur pose des questions a un client afin d’aider ce client à exprimer ou contacter des informations qu’il avait en lui et dont il n’était pas obligatoirement conscient. l’émergence de ces informations va permettre au client de prendre du recul sur la situation objet du questionnement, en particulier d’un point de vue émotionnel. Si c’est nécessaire pour lui, le client va  réorganiser ces informations afin de trouver les réponses qu’il cherche et au final changer quelque chose. Dans cet aspect le Clean Language est une méthode d’écoute active débouchant en général sur une mise en mouvement du client.

Dans cette relation entre un facilitateur et un client le Clean Language peut être vu comme une méthode de questionnement dont on peut observer les effets sur le facilitateur, sur le client et sur le processus de questionnement lui-même.

  1. Le processus mis en œuvre est centré sur l’expérience du client et sert les seuls objectifs du client.
  2. Ce processus est un processus itératif qui nécessite chez le facilitateur un apprentissage et le développement de nombreuses qualités dont la rigueur, l’attention, la mémoire, la focalisation, la curiosité et l’humilité.
  3. Le facilitateur et le client se retrouvent dans un processus d’apprentissage.
  4. Le client apprend à vivre et à décrire son expérience dans ses différentes dimensions. Au delà des mots, il prend conscience que son corps parle aussi de la situation.
  5. Le facilitateur apprend à identifier et  respecter une grande partie des signes qui symbolisent les réponses du client. Au delà des mots il prend en compte la façon dont son client utilise l’espace et son corps pour s’exprimer et utilise cette information pour enrichir ses questions.
  6. Au final le facilitateur et le client sont étonnés de la créativité et de l’abondance qui découlent du travail effectué.

A suivre … Qu’en disent nos formateurs ?

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